Rémunération officinale : un avenant conventionnel à l’économie ?
Il y a la lettre au Père Noël et la lettre du Ministre de la Santé. Cette dernière, dite lettre de cadrage, est arrivée au beau milieu de décembre pour tracer les lignes d’un nouveau temps de concertation conventionnelle. De bonnes nouvelles, il n’y en aura pas qu’entre les lignes : la prescription d’antibiotiques, un pouvoir accru dans le sevrage tabagique, de futurs entretiens, une substitution des biosimilaires que l’on espère facilitée ainsi qu’une revalorisation des honoraires existants et/ou la création d’honoraires inédits. Plus inquiétant, l’entêtement d’Aurélien Rousseau à poursuivre l’écriture du chapitre sur la dispensation à l’unité, pointant ses « vertus » en matière de bon usage du médicament, de lutte contre les pénuries et le gaspillage. Et si on profitait, justement, de ce nouvel avenant conventionnel pour (re)donner ses lettres de noblesse à nos – chers - médicaments. Un sujet qu’il ne faudrait pas traiter à l’économie. Mais ça, c’est une autre histoire.