Les années Covid, et leur gestion ayant renfloué la trésorerie des officines, sont déjà loin. L’économie de la pharmacie est cependant loin d’entrevoir un retour à la normale. Car depuis l’inflation, la hausse des charges et des salaires, la pénurie de médicaments ainsi que la montée en puissance des « médicaments chers » entament sérieusement la rentabilité de l’entreprise officinale. Au point de mettre en péril l’avenir de certaines pharmacies et avec elles la résistance du maillage officinal. Au cours des deux mois écoulés, les syndicats n’ont eu de cesse de défendre ces positions auprès d’une assurance-maladie tenue, elle aussi, par une logique comptable. Le nouvel avenant suffira-t-il à redonner un souffle à l’entreprise officinale et au-delà, à garantir la pérennité du réseau tel que nous le connaissons aujourd’hui ?