Le rôle et les missions des pharmaciens en Angleterre ont évolué de façon spectaculaire dans ces 20 dernières années. 

Parmi les évolutions importantes, on peut noter : en 2003 la possibilité pour les pharmaciens anglais de devenir prescripteurs ‘supplémentaires’ puis, en 2006, prescripteurs ‘indépendants’. Et, en 2026, celle qui peut être considérée comme la plus impressionnante : tout pharmacien diplômé aura automatiquement le droit de prescrire à la sortie de l’Université.

Pour accompagner ce processus, en 2021, la Health Education England a développé la ’Pharmacy Integration Programme’, à destination des pharmaciens d’officine, qui comporte des formations aux examens cliniques (dermatologie, cardiologie, pédiatrie, ORL) afin de leur permettre d’évaluer, traiter et gérer les problèmes de santé courants.

En parallèle, des bourses sont aussi proposées pour leur permettre de poursuivre un D.U. de Pharmacien Prescripteur.

Toutes ces démarches font partie de la ‘NHS long-tem workforce plan’, une stratégie d’innovation de la NHS associée à une meilleure gestion de son personnel afin de répondre aux besoins de santé grandissants de la population.

La France peut-elle suivre ce modèle ?