A l’échelle africaine, de nombreuses investigations ethnopharmacologiques ont mis en évidence le potentiel thérapeutique de bien de recettes traditionnelles. C’est le cas de Anthostema senegalense A.Juss, une euphorbiacée qui, in vitro, a montré des effets antibactérien, antiviral, antifongique, antiprotozoaire et in vivo, une augmentation du taux des CD4 et une baisse de la charge virale chez des patients naifs. Des fractionnements bio guidés de l'extrait actif ont conduit à l’isolement et à l’identification entre autres de polyprénoïde macrocyclique, d’esters d'acide férulique, de stérols et triterpènes.

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La limite allopathique de la prise en charge de la douleur, en particulier celles associées à des pathologies lourdes et qui restent évasives aux thérapies antalgiques conventionnelles, et les progrès de la recherche scientifique sur des substances et molécules dérivées de certaines plantes à fort potentiel thérapeutique, permettent de s’orienter vers la recherche de nouvelles pistes dans la prise en charge de cette douleur. C’est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés aux dérivés des cannabinoïdes extrait du cannabis dont le CBD et qui ont montré d’importants potentiels antalgiques. Nous abordons cette conférence par un état de l’art scientifique sur la recherche concernant le cannabis, le mode d’extraction, les effets toxicologiques et les propriétés pharmacologiques justifiant la pertinence de cette piste.